Les prochaines étapes pour pouvoir vous proposer de bons légumes cultivés sur sol vivant en Corrèze (19) sont :
Obtenir le BPREA
J’obtiendrai mon diplôme (Brevet Professionnel de Responsable d’Entreprise Agricole) en Juin 2023. Il me donnera la capacité niveau IV pour prétendre aux aides nationales destinées aux Jeunes Agriculteurs.
Réaliser un Plan d’Entreprise
Un Plan d’Entreprise sur 4 ans me permet de planifier les investissements et les charges autant que les résultats économiques. Il pose la stratégie de développement de mon activité maraîchère, et doit convaincre les banques de m’accorder un prêt.
Créer l’entreprise
Je dois réaliser la démarche d’installation officielle auprès des instances agricoles (Chambre d’Agriculture, CFE, MSA…). J’espère pouvoir créer l’entreprise début 2024 pour commercialiser dans l’année.
Finaliser le plan d’implantation
Je dois prévoir les surfaces cultivées, les espèces à planter, le calendrier de culture et les rotations sur plusieurs années. On appelle ça l’assolement. Ca sera ma feuille de route, et je l’adapterai ensuite au fil des évolutions.
La maison principale date des années 1980. Elle a été reconstruite d’après les matériaux et les fondations de la maison initiale (1778 !). Nous la rénovons entièrement et ajoutons une extension moderne. Elle pourra accueillir un labo de transformation (collé au four à pain). Nous espérons y emménager fin 2023…
Nous devrons transformer la grange en lieu de nettoyage et stockage des légumes, puis aménager une partie de l’étage en point de vente à la ferme. A cette occasion, nous poserons des velux pour apporter de la lumière et referons intégralement le plancher, pour sécuriser nos activités. Nous devrons aussi soulager les murs du poids des lauzes en changeant le revêtement de toiture. De l’ardoise nous passerons au bac acier. Cela devrait régler nos problèmes de fuites au niveau de l’entrée. Et en dernier lieu, repeindre la porte et imaginer un joli panneau pour nous identifier !
Nous sommes en pleine réflexion sur l’implantation des futures cultures : les planches permanentes et plein champ, et les futures serres tunnel. Nous ne possédons qu’un hectare de terrain autour des bâtiments, cela nous oblige à optimiser l’espace et nos méthodes de travail pour favoriser les rendements. Au milieu de tout cela, nous voulons aussi planter des arbres et développer la biodiversité. Autant de critères à prendre en compte pour un ensemble harmonisé !
Pour protéger notre tracteur vintage, stocker son matériel (remorques, fourche…) et permettre son entretien, nous devons construire un hangar sur dalle, avec charpente en bois et toiture en bac acier. Nous pourrons récupérer les eaux de pluie pour les stocker dans des cuves associées et arroser les cultures tout près.
L’eau est la ressource la plus précieuse pour un maraîcher. Nous sommes en train de mettre en place un réseau de récupération des eaux de toiture de la maison d’habitation dans une ancienne piscine bétonnée d’environ 70m3. Il faudra la bâcher entièrement pour garantir son étanchéité, puis la protéger pour éviter l’évaporation les saletés.
Je vous raconte mon parcours et ma reconversion, l’évolution de mes envies et ma quête de sens qui m’ont porté vers le maraîchage sur sol vivant et l’agriculture paysanne.
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